Les 3 meilleurs livres d'Anne Applebaum

C'est ce qu'il y a. La condition humaine est capable de tordre, de déformer et de saper tout idéal qui lui est proposé. Car vous me direz ce qui ne va pas, d'emblée, avec un système politique comme le communisme qui pointe sémantiquement vers l'égalité, le traitement entre égaux sans classe ni condition. l'utopie de Marx et l'éveil allégorique d'une grande partie du récit de George Orwell...

Mais il s’est avéré que le communisme était tout le contraire. Comme le chantait Def Con Dos dans les années 90 : « Mais qui a traduit les discours de Lénine ? De ses paroles acides, il pointe du doigt une traduction libre de Staline qu'il a fini par faire du communisme : collection, autoritarisme et dictature.

Ce sera que nous n'avons pas de solution parce que la solution, le capitalisme débridé, ce libéralisme chargé de slogans vides similaires à ceux que le communisme a affichés. De faux idéaux et des sociétés de pseudo-bien-être qui partent de fausses méritocraties et d'une différence de plus en plus marquée entre les classes aisées et les travailleurs de rue.

Mais bon, laissez-moi monter sur la vigne. Aujourd'hui, il est temps de parler de ce communisme sur mesure, commandé à des tailleurs capables d'habiller à l'identique les totalitarismes, des États complaisants pour leurs concitoyens. Et une Anna Applebaum en sait long sur tout cela, pointant du doigt ces vestiges de communisme fantaisiste, comme je le dis, rien à voir avec le théorique, qui règne encore aujourd'hui entre la Russie, la Chine et la frontière orientale diffuse où, encore aujourd'hui, un rideau de fer semble tenir debout qui menace parfois de tomber sur nous tous sous la forme de la troisième guerre mondiale.

Top 3 des livres recommandés par Anne Applebaum

Goulag : Histoire des camps de concentration soviétiques

La dissidence est toujours fausse. Et la diffusion de sa doctrine ne fait que remuer un peuple qui doit intérioriser les principes d'un régime aussi parfait que le communisme. Parce que sous l'égide du communisme, la société pointe vers l'idéal de prospérité, d'égalité et de fraternité jamais atteint par aucun autre système.

El Goulag apparaît dans la conscience de l'Occident en 1977 avec la publication de l'ouvrage de Alexandre Soljenitsyne Archipel Goulag. A partir d'études inédites, de mémoires publiés après la chute de l'URSS et de quelques dossiers jusque-là secrets, Anne Applebaum fait une reconstitution historique de l'origine et de l'évolution des camps de concentration soviétiques qui replace cet épisode malheureux et inoubliable au centre de la tumultueuse histoire de le convulsif XXe siècle. Avec minutie et précision, nous assistons à la vie quotidienne dans le camp : automutilations pour éviter le travail forcé, mariages entre prisonniers, vie des femmes et des enfants, rébellions et tentatives d'évasion.

Le livre, documenté et rigoureux, soutient que le Goulag Elle est née non seulement de la nécessité d'isoler les éléments que le Parti communiste considérait comme des ennemis, mais aussi d'obtenir, en même temps, une masse de travailleurs esclaves qui travailleraient en échange de nourriture dans d'immenses projets tels que le White Canal maritime ou les mines de Kolyma. Après avoir décrit l'horreur organisée par le régime soviétique, le livre raconte comment Gorbatchev, dont la famille a été directement touchée par cette politique répressive, a décidé de mettre fin à ce régime carcéral en libérant les citoyens de l'un des systèmes répressifs les plus pervers et les plus cruels que le monde ait connus. .

Le crépuscule de la démocratie : la séduction de l'autoritarisme

Le désenchantement polarise le monde plus que jamais en ce moment. Car en plus de cette vision sombre de l’avenir, tout concourt à nous aggraver dans nos positions. Des recherches sur Internet et les réseaux sociaux en phase avec le monde que nous souhaitons voir… le terreau idéal pour succomber aux vieux idéaux nostalgiques d’une couleur ou d’une autre. Il est temps de serrer quelque chose dans vos bras ; accrochez-vous à ce clou brûlant qui nous donne une lumière capable de nous aveugler par sa clarté. A condition de se laisser aller, en mettant de côté le moindre sens critique, on peut se livrer à la cause la plus inattendue.

Les démocraties libérales occidentales sont assiégées et la montée des autoritarisme C'est une question qui devrait nous concerner tous. Dans Le Crépuscule de la démocratie, Anne Applebaum –prix Pulitzer et l'un des premiers historiens à mettre en garde contre les tendances dangereuses antidémocratique en Occident - expose de manière claire et concise les pièges de nationalisme et l'autocratie et explique pourquoi systèmes politiques avec des messages simples et radicaux ils sont tellement attirants.

Les chefs despotiques ils n'arrivent pas seuls au pouvoir, mais ils le font soutenus par leurs alliés politiques, une armée de bureaucrates et les médias qui leur ouvrent la voie et soutiennent leur mandat. En outre, les partis nationalistes et autoritaires qui gagnent en importance dans le démocraties libérales ils offrent des perspectives qui ne profitent qu'à leurs partisans, leur permettant de s'élever à des sommets inégalés de richesse et de pouvoir.

Sur les traces de Julien Objet y Hannah Arendt, Applebaum dresse le portrait des nouveaux défenseurs des idées illibérales du monde entier et dénonce la façon dont cette nouvelle élite autoritaire utilise le théories du complot, la polarisation politique, la portée terrifiante des réseaux sociaux, et même le sentiment de nostalgie de tout détruire et de redéfinir notre idée de nation.

Les démocraties occidentales modernes sont assiégées et la montée de l'autoritarisme est un problème qui devrait nous concerner tous. Au Le déclin de la démocratie, Anne Applebaum (lauréate du prix Pulitzer et l'une des premières historiennes à mettre en garde contre les tendances antidémocratiques dangereuses en Occident) expose de manière claire et concise les pièges du nationalisme et de l'autocratie. Dans cet essai extraordinaire, il explique pourquoi les systèmes aux messages simples et radicaux sont si attractifs.

Les dirigeants despotiques n'arrivent pas seuls au pouvoir ; Ils le font avec le soutien d'alliés politiques, d'armées de bureaucrates et des médias qui leur ouvrent la voie et soutiennent leurs mandats. De même, les partis nationalistes et autoritaires qui gagnent en importance dans les démocraties modernes offrent des perspectives qui profitent exclusivement à leurs partisans, leur permettant d'atteindre des niveaux de richesse et de pouvoir sans précédent.

Dans la lignée de Julien Benda et Hannah Arendt, Applebaum dresse le portrait des nouveaux défenseurs des idées illibérales et dénonce comment ces élites autoritaires utilisent les théories du complot, la polarisation politique, la portée terrifiante des réseaux sociaux ou encore le sentiment de nostalgie pour tout détruire et redéfinir notre idée de nation.

Une lecture magistrale et urgente et nécessaire, Le déclin de la démocratie c'est une analyse brillamment détaillée du tremblement de terre qui secoue le monde et une défense passionnée des valeurs démocratiques.

Le rideau de fer : la destruction de l'Europe de l'Est 1944-1956

Nous avons tous le sentiment que l'Occident a nourri un monstre sous l'idée qu'il ne pouvait même pas prétendre nous dévorer en tant que monstre. Aujourd'hui, Poutine réveille les vieux fantômes des guerres froides qui ont aussi leurs doses de confrontation au corps à corps. Et le monstre veut tout. Poutine est prêt à tout, même à déplacer le rideau de fer jusqu'à ce qu'il couvre toute l'Europe. De ces poudres ces boues. Prenons du recul pour nous concentrer sur ce que nous devons vivre aujourd'hui avec cette Russie gouvernée par des héritiers idéologiques de l'URSS.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Union soviétique contrôlait une vaste étendue de territoire en Europe de l'Est. Staline et sa police secrète ont entrepris la conversion de douze pays radicalement différents à un système politique et moral entièrement nouveau : le communisme.

L'historienne Anne Applebaum (qui a remporté le prix Pulitzer du goulag) présente dans ces pages le travail définitif sur la naissance du rideau de fer et sur la vie de l'autre côté. Applebaum décrit avec des détails effrayants comment les partis politiques, l'Église, les médias, les organisations de jeunesse, bref toutes les institutions de la société civile, ont été rapidement démantelés. Il explique comment la police secrète a été organisée et comment toutes les formes d'opposition ont été attaquées et détruites. En conséquence, en un laps de temps étonnamment court, l'Europe de l'Est a été complètement stalinisée. À partir de documents inaccessibles jusqu'à récemment et de sources inconnues en Occident, Applebaum suit les tactiques communistes sur leur chemin vers le pouvoir, les menaces, les abus et les meurtres. Il raconte également des histoires individuelles pour montrer les options qui ont été présentées aux gens : combattre, fuir ou collaborer.

Le rideau de fer est l'étonnante histoire d'une période brutale et un rappel inquiétant de la fragilité des sociétés libres. Aujourd'hui, le bloc soviétique est une civilisation perdue, dont la cruauté, la paranoïa, la morale perverse et l'esthétique étrange parviennent à capturer Applebaun dans les pages fascinantes de ce livre.

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