Les 3 meilleurs livres d'Héctor Aguilar Camín

Toute une figure du retentissement sociologique au Mexique, la facette simplement romanesque de Héctor Aguilar Il nous conduit à travers ce terrain d'acuité du choix de la thématique à l'élaboration de l'intrigue. Ou peut-être que c'est plus ça l'éclat avec lequel chaque histoire s'effondre nous faire considérer tout problème qui passe entre vos mains aussi précisément que possible.

Quoi qu'il en soit, à ce stade de sa carrière d'écrivain, parmi de nombreuses autres tâches qu'il s'est donné avec la même prestation, il peut déjà être incorporé dans le groupe restreint des conteurs mexicains tels que Carlos Fuentes o Elena Poniatowski. Au-delà des controverses et des désirs pour certaines idéologies ou pour d'autres, la bibliographie d'Héctor Aguilar nous donne cet éclat humaniste d'un narrateur occupé dans la vraisemblance de ses récits à intention chronique.

Car le réalisme d'Aguilar Camín part de cette nudité absolue de l'âme des personnages. Pour que l'on découvre la honte de la honte et des misères les plus profondes, plus que les blessures qui les couvrent déjà sur la peau...

Top 3 des romans recommandés par Héctor Aguilar Camín

plagiat

La vie est parfois comme une tragi-comédie d'enchevêtrements. Sauf que la matière acquiert des nuances de gris amer quand tout est conspiré à partir du scénario qui devient inattendu. Ou plutôt c'est parce que vos pires ennemis, y compris ceux qui désertent de vos propres rangs, vous surprennent par une attaque à revers...

Lundi, ils ont annoncé qu'ils avaient remporté un prix littéraire. Mardi, il a été accusé d'avoir plagié des articles de journaux. Jeudi, il a été accusé d'avoir plagié aussi le thème du roman primé. Le lundi suivant, soixante-dix-neuf écrivains ont signé une lettre exigeant qu'il lui rende le prix et démissionne de son poste à l'université, un petit empire. Mercredi, il a démissionné du prix et du poste.

Le même mercredi, il apprit que sa femme avait des rapports avec l'instigateur de la campagne contre lui. Le lundi de la semaine suivante, ils lui ont apporté un enregistrement d'un appel entre sa femme et son rival. Jeudi, son rival s'est réveillé poignardé. Vendredi, la police lui a rendu visite. Tout cela demande une explication. L'explication est ce roman : un jeu de miroir sur le plagiat, l'admiration, l'envie, la jalousie, le hasard, la mort. Et la police.

Plagiat, par Héctor Aguilar Camín

Au revoir les parents

L'imagination n'est jamais aussi puissante que devant une vieille photo de nos parents. Au-delà du symbole du temps étrangement arrêté sur le papier ou justement basé sur ce petit miracle, nous voyageons dans le temps et il semble presque que nous puissions toucher aux impressions de ces jours-là de nos parents. Parce que son sourire ou son regard mélancolique nous parvient comme un rayon de lumière. Un éclair qui relativise la vie et ce qui a été vécu de part et d'autre du croisement de gènes qui rapproche les existences...

La photo anticipe et cache l'histoire d'une famille. Suite à l'éclat que cette photo ouvre dans sa mémoire, Héctor Aguilar Carmín a produit un texte d'une intimité et d'une transparence attachantes sur les traces familiales, sur l'urgence personnelle d'un récit capable de dire qui étaient vos grands-parents, comment vos parents se sont rencontrés, pour quoi ils se sont mariés, pourquoi ils se sont séparés, pourquoi ils étaient comme ils étaient et pourquoi tu es comme tu es.

Nous avons tous imaginé cette enquête à un moment donné. Aguilar Carmín y plonge jusqu'aux dernières conséquences, avec une prose impeccable et émouvante, et une intrigue enveloppante, inattendue, étrange et familière comme la vie elle-même.

Au revoir les parents

Toute la vie

Recevoir et faire taire l'aveu d'un crime passionnel fait de nous votre complice ? Peut-on échapper au poids du passé ? Sommes-nous les protagonistes de notre destin ou de simples troupes ? Cette question et d'autres nous soulèvent ce roman emblématique des élections extrêmes.

Serrano, Felo, Pato et Liliana impliquent un réseau de silences, de trahisons et d'obsessions traversés au fil des années que la mort d'une connaissance va déchaîner à nouveau. Fable sans morale sur les abîmes de l'amour fatal, de l'ambition et du délire, Toda la vida est aussi un voyage nostalgique à travers les territoires perdus de la vie bohème de Mexico, une enquête littéraire sur la façon dont les romans sont écrits et un rappel de la relation pourrie entre la police et la politique dans le Mexique de l'ancien régime.

Après le succès d'Adiós a los Padres, le célèbre roman autobiographique d'Héctor Aguilar Camín, Toda la vida marque son retour à la fiction à l'état pur où les mots travaillent au service d'une histoire troublante d'amour, de jalousie et de pouvoir qui ne vous laissera pas indifférent à aucun lecteur.

Toute la vie
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