Les 3 meilleurs livres de Joseph Gelinek

Alors que je m'apprêtais à publier mon premier roman (au Pléistocène), j'ai discuté avec l'éditeur de la possibilité de publier l'ouvrage sous un pseudonyme qui me paraissait à l'époque intéressant et suggestif. Il m'a recommandé de ne pas le faire. Il était convaincu que les pseudonymes n’étaient utilisés que par des personnes suffisamment connues pour décider de se cacher sous cette paternité fictive.

Prairie maximale rencontre ce profil de personnage suffisamment connu pour en profiter avec ce jeu alter-créateur. Et au fond, bien sûr, donner un débouché littéraire à sa mélomanie faisait le leitmotiv dans toutes ses propositions romanesques.

En fait, Le nom de Joseph Gelinek vient d'un musicien autrichien ce qui s'est produit avec plus de douleur que de gloire en musique, Ă  l'ombre de Mozart lui-mĂŞme.

Et le bonhomme de Pradera l'a récupéré pour la cause de cet hybride entre musique, mystère et histoire qui compose dans sa bibliographie une proposition suggestive qui plonge parfois aussi dans le fantastique.

Top 3 des livres recommandés de Máximo Pradera

L'homme qui Ă©tait Sherlock Holmes

Avec sa humour habituel, mais sans négliger une bonne intrigue captivante, l'auteur nous entraîne à travers une intrigue de plus en plus délirante ou peut-être de plus en plus lucide. Car comme dirait Heinreich Heine : « La vraie folie peut n'être rien de plus que la sagesse elle-même, qui, lassée de découvrir la honte du monde, a pris la résolution intelligente de devenir fou.

Une matinée torride de juillet dans le centre de Madrid. Notre protagoniste, un médecin devenu homéopathe en faillite, reçoit un appel de son ex-femme, qui lui fait une proposition surréaliste : lui pardonner les mois de pension alimentaire qu'il lui doit, pour la garde de l'enfant qu'ils ont en commun, en en échange de lui laisser loger son frère unique, un chimiste de génie en pleine dépression, qui a trouvé du réconfort dans les romans de Conan Doyle.

Il est devenu tellement obsédé par le personnage qu'il en est venu à penser qu'il est l'incarnation du vrai Sherlock Holmes, comme Alonso Quijano se croyait Don Quichotte. Ainsi, acceptant l'ultimatum de son ex-femme - "beau-frère sans pension ni pension sans beau-frère ?" -, notre narrateur sera contraint de vivre avec la "réincarnation" du plus célèbre détective de tous. temps et, comme une transcription du chroniqueur Watson, le suivra dans ses investigations, s'accommodant de son aliénation et brisant le quatrième mur avec le lecteur.

Le Holmes fictif (l'authentique étant lui-même un personnage fictif) se présentera comme tel. Sa vaste intelligence et ses formidables capacités de déduction lui permettront d'impressionner ses « clients » et d'obtenir d'eux un traitement respectueux face à ses réflexions aussi justes que XIXe siècle.

L'homme qui Ă©tait Sherlock Holmes, de Maximum Prairie

Le violon du diable

Avec cette troublante bande de références réelles, nous abordons un thriller thématique à savourer sous les notes d'une symphonie glaciale de la mort.

Le corps de la violoniste Ane Larrazábal apparaît sans vie dans l'Auditorium National de Madrid. Son stradivarius a disparu et le vol apparaît comme l'une des causes les plus probables.

Du moins au début, car ce qui ne peut échapper au policier Raúl Perdomo, c'est que personne, après un braquage, ne prend le temps de marquer le corps de la victime.

Le mot iblis écrit avec du sang sur la poitrine de la victime désigne le même diable qui voulait la tuer. C’est alors qu’il faut approfondir la question du dernier morceau interprété par le concertiste. Peut-être que quelqu’un a fini par succomber aux notes de l’œuvre pour violon la plus alambiquée.

Parce que la musique est magique au point de friser le paranormal, de cet abandon de nos émotions, de cet abandon du spirituel... Rien de mieux que la bonne musique pour que le diable lui-même puisse l'utiliser pour nous faire céder à ses plus sombres offrandes...

Le violon du diable

La dixième symphonie

Les légendes planent toujours sur les grands, les vantent tout en plongeant dans les puits obscurs du mythique. Beethoven ne pouvait pas être moins et sa légende la plus sombre est écrite sur une portée incertaine, la même dans laquelle les notes uniques de la dixième ont été récupérées.

Avec l'acuité de l'opportunité sur un sujet aussi suggestif, Máximo Pradera nous situe dans une époque actuelle où le réalisateur Roland Thomas présente en petit comité ce qui revient à la reconstitution complète de l'œuvre.

Pour Daniel Paniagua, Roland a sans doute raison et a réussi, dans la lumière ou plutôt les merveilleuses vagues de la musique, à mettre la main sur ce morceau qui est toujours en question. Daniel se jette alors de toutes ses forces à s'enquérir de ce qui peut être vrai dans cette œuvre mystérieusement retrouvée.

Les vieux mythes sur le destin qui attend ceux qui abordent cet inachevé, tissant d'abord avec l'improvisation mais finalement soudé cette fois avec l'éclat d'un génie incomparable.

Les ombres qui planent sur Daniel finissent par chercher refuge et aide auprès des autorités. A eux tous, ils tenteront de discerner la vérité ultime sur cette affaire étrange et magique.

La dixième symphonie

D'autres livres de Máximo Pradera (ou de Joseph Gelinek) ...

Mourir Ă  27 ans

A la parution de ce roman, la légende noire des chanteurs morts à foutre 27 ans a été complétée, entre autres par Kurt Cobain, Janis Joplin, Jimmy Hendrix, Jim Morrison. L'année suivante, Amy Winehouse les accompagne au même âge. Si le hasard n'est pas pour déclencher un roman...

Sous cet étrange seuil, nous entrons dans la vie de John Winston, leader d'un groupe de rock (en fait, c'est un jeu entre deuxièmes prénoms et titres de chansons de John Lennon et des Beatles). On retrouve également Chapman comme l'auteur du cliché, le célèbre et macabre lecteur de Le receveur dans le seigle)

Mais l'Histoire semble avoir avancé dans un monde parallèle qui sert à l'auteur à se plonger dans cette sinistre énigme du Club des 27. Sous l'enquête de l'inspecteur Raúl Perdomo, nous défaisons le fil particulier proposé dans un complot labyrinthique sur les choses qui devraient n'arrivera jamais mais que le destin semble épargner à chaque génie digne de ce nom d'exceller avant d'atteindre l'âge fatidique dans lequel le plan est exécuté.

mourir Ă  27 ans
5/5 - (7 voix)

2 commentaires sur "Les 3 meilleurs livres de Joseph Gelinek"

  1. Un homme insignifiant dont on ne connaît toujours aucune raison de son arrogance. Il écrit des livres que personne ne lit et un animateur de télévision fade et un insulteur professionnel réputé qui a gâché le célèbre dicton "La caste vient au lévrier". Son grand-père et son oncle, de brillants écrivains, n'ont pas réussi à lui transmettre leurs dons artistiques, ne passant jamais pour un imbécile obstiné né dans une famille aisée. Comme disait ton grand-père Arriba Espagne !

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