La noirceur la plus insoupçonnée comme argument littéraire se passe déjà dans la réalité, sous notre nez. C'est là qu'il est arrivé Toni Hill cette roman plein de crudité et de cet étrange lyrisme qui accompagne nos contradictions les plus profondes entre la bonté et la mesquinerie de l'âme.
Un roman intrigant et dérangeant sur l'hypocrisie, l'amitié, l'immigration et les privilèges, écrit avec une impulsion brillante par l'un des auteurs les plus novateurs du genre noir en Espagne.
Cela ressemble à un vendredi d'hiver ordinaire; l'un d'entre eux. Lourdes Ros, la charismatique éditrice d'une prestigieuse maison d'édition, s'apprête à recevoir ses meilleures amies, qu'elle a invitées à dîner : quatre femmes à succès qui tentent de conjuguer leur vie professionnelle renommée avec les préoccupations liées à leur âge, leur partenaire, leur enfants ou perte de statut social.
Mais la rencontre ne sera pas aussi amusante qu'ils l'espéraient puisque le souvenir d'une jeune femme que tout le monde connaissait, une immigrée qui travaillait chez eux et qui s'est suicidée, de façon inattendue, il y a un an commence à se projeter. Petit à petit, tous les cinq pressentent que la mort tragique de Teresa pourrait devenir une menace qui dévoile ses secrets les plus cachés, ses préjugés et ses faiblesses.
Et, lorsqu'un nouveau crime ébranle leur vie, ils ne pourront plus nier que derrière les grillages de leurs belles propriétés se cache quelqu'un qui est capable de tuer pour que la vérité ne sorte jamais. Alors que la mort de Teresa Lanza continue d'être un mystère insondable.
La mort n'est pas toujours la fin d'une histoire ; parfois c'est juste un nouveau départ inquiétant.
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