Les 3 meilleurs livres de Paul Tremblay

Les grandes valeurs de genre d'horreur plus internationaux aujourd'hui sont, en grand nombre, ces XNUMX ans avec qui je partage ma génération et mon imaginaire. Un imaginaire qui va de l'Exorciste à Elm Street en passant par Salem's Lot (ou toute autre adaptation du Stephen King version peur). Ils sont les Joe Hill, JD Barker est notre valeur principale. Paul Trembley pas si prolifique pour autant mais tout aussi extatique de ce que la peur provoque étrangement en nous comme incitation morbide.

L'approche de Tremblay est d'approcher la pire des frontières de la peur vers la perte de la raison ou du moins vers ses ombres tapies. Parce que l'espace insondable habité par des fantômes, des rêves sombres, des prémonitions choquantes et des certitudes sinistres grandissantes qui naissent de l'obscurité, bref, baignent l'océan tumultueux vers lequel Tremblay nous entraîne.

Et là, il nous jette pour que nous puissions nager et même plonger dans les profondeurs abyssales de la conscience. Rien de plus terrifiant que cette touche d'une dimension parallèle où les menaces les plus ataviques assaillent notre vision du monde. Bienvenue dans cet endroit spécial, loin de tout ce qui est commun, où malheureusement (ou heureusement si vous allez découvrir le côté sauvage des choses) le fantastique n'est pas synonyme de couleur et de vie...

Top 3 des romans recommandés Paul Tremblay

Une tête pleine de fantômes

Le loup est peut-être à l'intérieur. La menace, l'hostile, peut être une fleur noire germée de ce forum interne qui contemple la vie avec une méfiance et une peur capable de s'autodétruire...

La vie paisible des Barrett prend un tournant lorsque leur fille de quatorze ans, Marjorie, commence à présenter d'horribles symptômes de schizophrénie que les médecins sont incapables d'atténuer. Assez rapidement, la situation est devenue si mauvaise que sa descente dans la folie semble imparable.

Désespéré, le père demande l'aide d'un prêtre pour pratiquer un exorcisme. Et c'est alors qu'un rebondissement se produit : en raison de ses problèmes financiers, il accepte l'offre d'une société de production de télé-réalité pour tout enregistrer.

Quinze ans plus tard, un écrivain interviewe la petite sœur de Marjorie. Alors qu'elle raconte la tragédie, une histoire choquante se déroule qui soulève des questions sur la mémoire et la réalité, les médias, le pouvoir de la science et de la religion, et la nature même du mal.

Gagnant du Bram Stoker Novel Award, A Head Full of Ghosts est un livre fascinant qui combine horreur et mystère, drame familial et critique de la société du spectacle à la suite de The Shining of Stephen King, La Malédiction de Hill House de Shirley Jackson et L'Exorciste de William Peter Blatty.

Une tête pleine de fantômes

Disparition sur le rocher du diable

Rien de plus déconcertant qu'une disparition pour lancer un récit aux airs de suspense. Une question que nous savons chez Paul Trembay va impliquer quelque chose de très sombre. Sûrement, toute sorte d'influence du mal a pu entraîner le jeune Tommy disparu.

La mère du garçon, Elizabeth, est au courant de l'événement malheureux alors que la police continue de se tourner vers le lieu de la disparition, tout près du mythique Rocher du Diable.

Le problème est que Tommy n'est peut-être pas dans un endroit accessible aux enquêteurs les plus instinctifs. Lorsqu'une image fantomatique du garçon (cela m'a rappelé ce garçon mourant en pyjama se grattant à la fenêtre dans le film Salem's Lot) commence à traverser les rues de la ville, l'idée d'une malédiction inconcevable se répand parmi les voisins.

La seule qui puisse découvrir des indices sur ce qui s'est passé est sa propre mère, Elizabeth, qui, au milieu du malentendu général, sent que ses rêves contiennent des messages.

Sauver son fils Tommy se transforme en cauchemar qui cherchera les limites de l'amour maternel, qui la confrontera à tous les démons imaginables dans une lutte entre le mal et l'amour, car seul l'amour peut tendre un pouls vers l'enfer.

Dans la chambre de Tommy, dans les pages de son journal... On dirait qu'il y avait une possibilité, une option de recevoir des instructions de son propre fils qui avait déjà anticipé son sort, ou de prendre congé de retourner dans ce journal pour partir annotations.

Mais le temps presse, c'est un sentiment indéniable pour Elizabeth. Ne craignez que les paralysies et les blocages. Arriver à Tommy et le libérer de sa malédiction peut finir par conduire à une dette trop élevée...

Disparition à Devil's Rock, par Paul Trembay

La cabane du bout du monde

Cela ne cesse d'être intéressant parce que c'est galvaudé. L’argument du lieu solitaire, séparé de la main de Dieu, est essentiellement la métaphore parfaite de la solitude, du silence inquiétant derrière le bruit dont nous couvrons nos vies. Ainsi, chaque nouvel auteur confronté à ce paradigme narratif relève le plus grand défi de conteur, plus que nous faire sympathiser, nous faire vivre dans cet endroit où rien de superflu ne peut nous distraire de nos démons.

Lorsque la petite Wen et ses parents partent en vacances dans une cabane au bord d'un lac isolé, ils n'attendent pas de visiteurs. C'est pourquoi l'apparition du premier étranger est si surprenante. Leonard est le plus grand homme que Wen ait jamais vu, mais il est aussi si gentil qu'il gagne tout de suite sa sympathie, même s'il a toujours été interdit à la fille de parler à des étrangers.

Leonard et Wen parlent, rient et jouent, et le temps passe vite. Jusqu'à ce qu'il prononce quelques mots mystérieux : « Rien de ce qui va arriver n'est de ta faute. Vous n'avez rien fait de mal, mais vous aurez tous les trois quelques décisions difficiles à prendre. Terrible, j'en ai peur. Tes parents ne nous laisseront pas entrer, Wen. Mais ils devront le faire.

La cabane du bout du monde
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