Retour à Birchwood de John Banville

Retour à Bouleau
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Il y a des pays comme le Portugal ou l'Irlande, qui semblent porter l'étiquette de mélancolie dans n'importe laquelle de leurs formes artistiques. De la musique à la littérature, tout est imprégné de ce parfum de décadence et de nostalgie.
Dans le livre Retour à Bouleau, Jean Banville s'affaire à nous présenter une Irlande envahie par cette patrie typique de cette grande île. Gabriel Godkin en est le protagoniste, une sorte d'alter ego de l'auteur qui revient à cet iventado de Birchwood qui représente le cosmos des stéréotypes irlandais.

Gabriel découvre que la vieille maison dans laquelle il a grandi est à peine soutenue, abritant des personnages qui l'habitent et qui semblent éclaboussés par la même détérioration d'un passage impitoyable du temps. D'une certaine manière, vous pouvez détecter ce genre de métaphore entre la réalité retrouvée et le souvenir d'un passé heureux lorsque vous retournez dans des espaces d'autres temps. Le choc émotionnel peut être assimilé à ce désordre matériel que dessine l'auteur.

Cependant, la touche tragique de l'histoire se déplace également avec une pointe d'humour, acide sans doute, mais humour à la fin de la journée, dont on se sert pour surmonter la tragédie des pertes et de la nostalgie.

Devant l'état désastreux de cet espace de son enfance, Gabriel finit par se lancer dans un cirque, espérant retrouver sa sœur jumelle, dont il a inexplicablement perdu la trace. Et c'est alors que l'auteur en profite pour dépeindre l'Irlande profonde, punie par la misère dans sa partie rurale. Et c'est aussi alors que l'on découvre la grandeur des personnages qui occupent ces places punies. Des personnages grotesques aux comportements étranges qui, dotés de la capacité descriptive magique de John Banville, laissent leur empreinte, entre l'excentricité la plus brutale et un vitalisme indéniable qui les pousse à survivre face à un monde qui nie tout.

Dans ce roman, l'Irlande est une somme de souvenirs de bonheur qui glissent comme des courants entre tous les scénarios proposés, laissant dans leur sillage une patine qui homogénéise les visages et les maisons, les biens et les âmes en sépia.

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