Il est curieux de voir comment un thriller, tourné vers un thème judiciaire, peut offrir une lecture plus intense dans la mesure où il nous offre une perspective sur la Justice comme quelque chose de vulnérable et de moins aveugle qu'il n'y paraît. Ce n'est pas que nous soyons assez naïfs pour continuer à assumer l'impartialité d'une justice médiatisée, sous la pression et entravée par la structure du système « démocratique » lui-même. Mais savoir dans quelle mesure un juge peut être contraint par des mesures extrêmement dissuasives fait dresser les cheveux sur la tête.
Le juge Sampson réalise une performance exemplaire, conciliant procès et condamnations avec une vie de famille pleinement satisfaisante. Grâce à sa femme et ses enfants, il trouve cet espace convivial pour s'évader d'un système judiciaire pas toujours gratifiant.
Mais bien sûr, Sampson a le pouvoir de décider de trop d'intérêts, légitimes et fallacieux. Et ce sont ces seconds qui peuvent être prêts à tout pour obtenir l'approbation d'une justice qui soutient leur travail en dehors de la loi.
Le père et le juge sont sur le point de se faire juger. La vie de ceux qu'il aime le plus dépend de la décision favorable de défendre une cause ignominieuse. Vous avez le temps de méditer, si vous pouvez le faire au milieu du sentiment de panique frénétique qui vous envahit par rafales.
Ou peut-être, pourquoi pas, vous pouvez trouver une voie médiane. Lorsqu'un juge saisit la justice, une telle action peut avoir des motifs sérieux. En fait, sa propre vie devient un argument secondaire dans le cas du salut de sa femme et de ses enfants.
Mais cette histoire va plus loin, elle nous conduit à sa solution extraordinaire au milieu des rebondissements qui entourent la disparition énigmatique de sa famille. Une lecture addictive d'un des grands du genre noir, très dans la veine de John Grisham plus sombre.
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