En passant de la première à la deuxième histoire, il semble que vous vous trouviez devant un volume d'histoires décousues. Jusqu'à ce que vous commenciez à détecter cette musique de nuit... Une sorte de bande-son du mal qui commence comme un léger râle et finit par déboucher sur une grande symphonie d'orchestre symphonique qui joue de l'enfer des âmes perdues.
Tous les personnages de cette histoire n'ont qu'un détail en commun, ils finissent par s'abandonner au mal ou vivre avec lui dès le début de l'histoire. Il n'est pas toujours bon d'avoir trop de temps libre, comme c'est le cas du retraité avec qui on commence à glisser sur les routes sinueuses de la folie et du malheur.
La jeunesse n'assure pas non plus une jouissance maximale de vitalité et de joie. Dans une âme jeune, toute cette énergie peut être concentrée vers le mal, se terminant par une puissante force dévastatrice ou simplement par une haine capable d'écraser votre volonté vers une vengeance brutale.
Le mal n'est parfois pas entièrement voulu. Lorsque des voleurs entrent par effraction dans une maison, ils n'envisagent pas de tuer la grand-mère qui y vit, mais il y a des mécènes involontaires de la pègre qui ne savent pas comment rester immobiles dans un coin alors qu'ils sont dépossédés de leurs biens les plus précieux.
L'horizon du mal peut toujours être entrevu. Il suffit de céder à l'équilibre intérieur instable, de succomber à ce qui nous pousse à tomber, de céder au diable qui nous offre tout en échange de notre pleine servilité.
Faire le tour de ce volume finit par être une entrée dans la composition musicale la plus sombre, marquée par une portée de notes sombres qui finissent par déplacer tous les personnages du livre dans la même salle de danse.
Vous pouvez maintenant acheter le volume d'histoires Musique de nuit, le nouveau livre de John Connolly, ici :