Ce qui vit à l'intérieur, par Malenka Ramos

Ce qui vit à l'intérieur
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Quand on s'est endurci dans les premiers romans de Stephen King, ceux remplis de terreur qu'il a écrits dans les années 80 prolifiques, trouver un bon roman d'horreur aujourd'hui n'est pas une tâche facile. Mais le jeune auteur Malenka Ramos, aborde habilement cela en sachant raconter entre les recoins les plus sombres de l'âme.

Ce qui m'a le plus frappé avant de commencer ce livre, c'est cette ressemblance avec mon enfance ou mon adolescence (Oui, en 1987, l'année où tout a commencé, j'avais déjà 12 ans). Je ne sais pas maintenant, mais dans le passé, dans cette frontière diffuse entre l'enfance et la maturité, les jeunes abordaient le noir, l'ésotérique et le fantomatique, l'inconnu et craignaient finalement avec cette folle curiosité de tout englober dans un monde encore à découvert dans ses mécanismes les plus internes.

Dans le livre Ce qui vit à l'intérieur, des enfants s'approchent de la maison Camelle, une grande maison abandonnée avec sa mythologie habituelle qui l'entoure. Et ce qui ne devait être qu'un moment d'abandon à la peur, entre rires, surprises et émotions, devient petit à petit un voyage sans retour vers le mal par essence.

Cette nuit de sorcière en 1987, les enfants de San Petri qui se sont aventurés à visiter la maison seront magnétisés par le mal qui les hante. Des années plus tard, le souvenir de cette rencontre infernale est partagé par les anciens enfants comme un souvenir indésirable que chacun tente d'effacer avec plus ou moins de succès. Le mal coexistait avec eux tous, les traquant dans le noir à travers les mains de Bunny, comme le reflet déformé d'un lapin d'enfance qui vit dans ses rêves, les transformant en cauchemars.

Un mauvais jour, il décide d'entreprendre des travaux dans la vieille maison. Les premiers touchés sont tous ces enfants de 1987, adultes d'aujourd'hui qui retourneront à ces souvenirs à moitié effacés, qui revivreront leurs cauchemars. La maturité leur donne une raison d'essayer de trouver les raisons du mal qui les a infectés, d'essayer d'entreprendre le nécessaire combat contre les ténèbres de la lumière. Une bataille dans laquelle il ne sera pas toujours facile de survivre.

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