Les Cendres de l'innocence, de Fernando Benzo

Les Cendres de l'innocence, de Fernando Benzo
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Au début, la traduction de la littérature sur les gangsters ailleurs qu'à Chicago ou à New York semble prétentieuse. Mais au final, j'ai toujours tendance à faire attention à l'audace, à cette insolence créatrice qui nous amène dans ce cas à importer un imaginaire distinctement américain pour l'adapter aux circonstances espagnoles, avec le marché noir d'après-guerre comme comparaison avec la prohibition.

En fait, en Espagne, il y avait beaucoup d'organisations criminelles de toutes sortes, peut-être pas avec ce point de sophistication des émigrés italiens qui ont atteint l'autre côté de l'océan, mais avec la même dureté, quand ils jouaient. Sinon, nous pouvons consulter le même Perez Reverte qui, il n'y a pas si longtemps, a donné naissance à un célèbre Falcó contemporain des personnages de cette intrigue.

Et c'est ainsi qu'on peut enfin apprécier ce roman en Fernando Benzo, bien construit par contre et avec de fortes doses de cette tension sombre que chaque visite aux enfers réveille. Dans tous les enfers, à tout âge, les enfants qui commencent à cesser d'être tels trouvent leur issue la plus facile dans le crime. Nettoyez les fichiers à tacher et l'énergie à brûler avec de la fumée de poudre à canon. Avec de l'argent facile comme fondement de tout, oui.

Le protagoniste de l'intrigue est un gars qui nous lance dans l'aventure de sa vie puisqu'il était un garçon mineur déjà marqué par le sang de sa première victime. Seules les voix de sa conscience l'empêchaient de s'immerger dans ce complexe de Billy the Kid qui semble libérer les petits criminels. Mais il s'agissait de survivre...

Tout a commencé dans le Dixie, un endroit qui a émergé des cendres de Madrid qui a déjà expiré où les criminels divisent les affaires en vertu de la loi du plus fort et des directives de la corruption du pouvoir où se sont installés des personnages qui ont également prospéré avec des entreprises noires.

C'est là que le petit Emilio a rencontré Nico, une relation qui apparaît parfois comme une franche amitié d'enfance seulement éclipsée par les circonstances. Tous deux avaient beaucoup à apprendre sur les affaires louches de la misère d'après-guerre, jusqu'au moment critique où la chance a cessé de leur sourire et où leur innocence a pris fin, comme le souligne le roman, à jeter les cendres sur le bûcher de la pègre...

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