Dès le premier instant, lorsque vous lisez ce roman, vous découvrez cette intention de l'auteur pour vous avoir complètement mis dans la peau de Laura Blacklock. Ce personnage féminin reste ouvert dès le départ pour produire cet effet caméléon, laissant place à tout lecteur désireux de vivre l'aventure transformée en Laura.
Soudain, vous êtes Laura, et vous profitez d'une croisière de luxe à laquelle vous avez été invité. Départ de Londres, destination la merveille des fjords norvégiens. Jusqu'ici tout va bien, un agréable voyage littéraire à travers la mer du Nord.
Il y a un petit grand plaisir dans ce mimétisme avec le protagoniste d'un roman ou d'un film. En tant que lecteur, vous savez que vous avez été disposé à lire un thriller, dans ce cas, c'est-à-dire que vous êtes Laura mais en savez plus que Laura elle-même sur le sort qui vous attend.
Parmi les rêves paisibles, bercés dans les profondeurs de la mer, Laura se réveille une nuit terrifiée par un cri perçant. Surprise, Laura regarde le corps d'une femme tomber dans les profondes mâchoires sombres des eaux. Effrayée, elle rapporte ce qui s'est passé, mais personne ne peut la croire... Dans la cabine 10, d'où elle indique avoir vu la scène violente de la chute, personne ne reste. Un examen général du passage et de l'équipage exclut cette disparition.
Ce genre d'histoires déconcertantes, se déroulant dans un espace clos comme un navire naviguant sur l'immense mer, éveillent un profond malaise, une envie de découvrir ce qui se passe. Rien n'est exclu, d'un possible cauchemar, d'un débordement d'imagination, à une réalité cachée qui échappe à Laura et au lecteur, sans savoir jusqu'où va cette ignorance.
La psychose augmente, Laura se sent menacée, son sixième sens la tient en haleine, elle sait que la femme est tombée, poussée par quelqu'un. Sa voix alarmante a peut-être alerté celui qui a tué l'autre femme. Maintenant, elle aussi est en danger...
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