L'épidémie de printemps, par Empar Fernández

L'épidémie de printemps
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« La révolution sera féministe ou elle ne sera pas » une phrase inspirée de Ché Guevara que j'évoque et qu'il faut comprendre dans le cas de ce roman comme une nécessaire reconsidération historique de la figure de la femme. L'histoire est ce qu'elle est, mais presque toujours elle a été écrite en omettant la part de responsabilité correspondant aux femmes. Car pas mal de mouvements fondamentaux pour la liberté et l'égalité ont été narrés d'une voix féminine, servant d'exemple maximum de ce désir égalitaire de l'un et de l'autre.

Il y a un long chemin à parcourir. Mais quoi de moins que de partir de la littérature, de composer des romans qui révèlent à la fois des héros et des héroïnes d'autres temps où le féminisme sonnait aussi utopique que le plus nécessaire des horizons révolutionnaires.

La Première Guerre mondiale a laissé de côté une Espagne neutre sur laquelle rien ne semblait aller dans le conflit. Seulement que chaque guerre finit par répandre sa violence, sa pauvreté et sa misère dans un environnement aussi proche que l'était l'Espagne, entourée de pays qui y ont participé comme la France ou le Portugal.

L'histoire des guerres nous enseigne que le pire de tous les conflits survient lorsque la fin est proche. L'Europe entière a été dévastée en 1918 et pour ne rien arranger, la grippe espagnole a profité du mouvement des troupes et de la nourriture déplorable pour attaquer les plus peints.

Entre épreuves et fronts, nous rencontrons Gracia de Barcelone, une femme révolutionnaire volontariste. La ville de Barcelone a vécu ces jours transformés en un foyer où se préparaient des émeutes et où se déroulaient les tâches d'espionnage les plus cachées. Et c'est pour tout cela que Gracia est obligée de quitter sa ville.

Quitter l'Espagne pour le nord en pleine guerre n'augurait pas d'un meilleur destin. Mais Gracia a trouvé à Bordeaux une histoire passionnée d'amour, de loyauté et d'espoir, au milieu des ombres d'un monde en décomposition qui semblait destiné à être consumé comme du papier en feu.

Avec un arrière-goût d'épopée romantique semblable à celui du roman récent L'été avant la guerre, et avec les doses nécessaires d'idéalisme de tout roman de protestation, nous trouvons un livre passionnant, avec un rythme brillant de coups de pinceau descriptifs précis, pour nous faire vivre dans ce sombre éveil continental du XXe siècle.

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