Le banquet annuel de la Confrérie des Fossoyeurs, par Mathias Enard

Le banquet annuel de la Confrérie des Fossoyeurs
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L'Espagne vide est plutôt l'Europe vide ou encore le monde vide, tournant le dos à ce que nous devions nous débarrasser des derniers vestiges d'humanité intégrés à l'environnement. Et ainsi de suite. Connaît bien un Mathias Énard ce qui a rendu cette intrigue acide ainsi qu'une critique mélancolique et lucide de l'avenir de notre civilisation. Ou peut-être juste un échantillon fascinant de ce que nous étions hier et aujourd'hui nous ne pourrions plus être.

Pour travailler sur sa thèse de doctorat sur la vie à la campagne aujourd'hui, le l'ethnographe David Mazon a quitté Paris pour s'installer pendant un an dans un village reculé entouré de marais sur la côte ouest de la France.

Tout en surmontant les malaises du monde rural, David prend contact avec les habitants hauts en couleur qui fréquentent le café-colmado pour les interviewer. Ils sont dirigés par Martial, le maire fossoyeur, et l'hôte du traditionnel banquet des membres de la Confrérie des Fossoyeurs.

Dans cette fête gargantuesque où vins et gourmandises côtoient légendes, chants et disputes sur l'avenir du service funèbre, la Mort leur offre curieusement trois jours de trêve. Le reste de l'année, lorsque la Faucheuse s'empare de quelqu'un, la Roue de la Vie renvoie son âme dans le monde, dans un temps futur ou passé, en tant qu'animal ou en tant qu'être humain, pour que la Roue continue de tourner .

Dans ce roman splendide et aux multiples facettes, qui combine de grandes dose d'humour et l'érudition bien connue de l'auteur, Mathias Enard exhume le passé mouvementé et les trésors de sa France natale à travers le dernier millénaire de son histoire, mais sans perdre de vue les peurs contemporaines et avec l'espoir d'un demain où l'être humain être en harmonie avec la planète.

Vous pouvez dès à présent acheter le roman "Le Banquet Annuel de la Confrérie des Fossoyeurs", de Mathias Enard, ici :

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2 commentaires sur "Le banquet annuel de la Confrérie des Fossoyeurs, par Mathias Enard"

  1. Le premier chapitre, le journal de l'ethnologue, est magnifique. Personnage désemparé et naïf, c'est un chapitre plein d'humour. Plus tard, le point de vue change vers un narrateur omniscient, le style devient lourd et les personnages perdent tout intérêt, il ne leur est pas nécessaire d'expliquer pourquoi et ce que l'ethnologue n'a pas vu, ni la vie des ancêtres. Dans mon cas, je n'attendais que le retour du journal de terrain du chercheur intrépide.

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