4 3 2 1, par Paul Auster

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Le retour d'un auteur culte tel quel Paul Auster, suscite toujours d'énormes attentes chez les amateurs de littérature les plus exigeants du monde entier. Le titre unique fait référence aux quatre vies possibles que le personnage du roman a pu vivre. Et bien sûr, pour autant de vie que possible quelques pages sont nécessaires, 960 pour être exact...

Dans cette livre 4 3 2 1, le brillant auteur prodigue son esthétique unique pleine de métaphores du quotidien, capable d'élever la routine pour l'emmener en enfer l'instant suivant. À mon avis, c'est un auteur différent, peut-être pas tout à fait conventionnel, mais si vous êtes capable d'entrer dans sa longueur d'onde, vous profitez comme un nain.

Le récit générationnel à travers ses personnages est déjà vu dans certaines de ses œuvres précédentes, bien que l'approche à cette occasion soit assez loin. Dans ce cas, la ressource de passage à l'âge adulte qui est habituellement utilisée pour nous guider dans l'évolution temporelle d'un personnage est fragmentée en différents plans, avec toutes ces possibilités que peuvent offrir des décisions vitales. Je n'ose pas dire qu'il s'agit de fantasy, Auster étant un écrivain 100% réaliste. Mais oui, au moins, il évolue dans un monde imaginaire sur l'existence, les alternatives, le destin et tout ce qui finit par façonner notre présent ou un autre présent que nous considérons avoir pu toucher.

L'histoire commence à Newark, dans le New Jersey, cette ombre de Manhattan dont les 8 miles de distance semblent être un abîme. De là c'est Archibald Isaac Ferguson, le protagoniste du roman, un protagoniste chanceux qui est né le 3 mars 1947 et qui a 4 plans pour développer sa vie. Les options se multiplient à mesure qu'Archibald grandit, et seul l'amour pour Amy Scheniderman se répète à tous les niveaux, bien que dans des conditions différentes.

Cependant, ni le garçon du Ferguson 1, ni le 2, ni le 3, ni le 4 ne peuvent échapper au même dénouement pour son histoire, et le lecteur en prend pleinement conscience au fur et à mesure de la lecture.

Une histoire à tirer de son chapeau, pour sa conduite magistrale et pour cette sorte de décor changeant par lequel passe le même personnage central, différent à chaque instant. Paul Auster est cet écrivain capable de nous présenter ses histoires comme un théâtre où se déroule la vie de ses personnages, une scène que l'on peut presque monter pour transmuter en lisant et en lisant.

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