Les 3 meilleurs livres de la suggestive Yasmina Reza

La séquence dramatique incontestable de Yasmine Reza marquez votre incursion en prose dans la même théâtralisation de tous. Quelque chose de notoire surtout dans leur plus que des personnages surexposés surexposés au monde. Parce qu'en friction avec le monde il y a ceux qui subissent des blessures et ceux qui ressentent une friction agréable.

C'est ça la vie dans une revue tragi-comique chargée de couvrir toutes nos notions subjectives qui composent la réalité. Nous sommes des contrastes entre les pôles du bonheur et de la tristesse ; les deux masques du comique Talia et du tragique Melomene.

Yasmina se charge dans ses livres de nous placer devant le miroir à travers quelques personnages mimétiques immédiatement avec n'importe quelle âme de la vertu d'un narrateur qui connaît les méandres émotionnels par lesquels passe notre volonté.

Top 3 des romans recommandés de Yasmina Reza

art

La notion d'art. La définition impossible par nature. Tout ce qui tente de limiter « l'art » finit par déraper, même des prétendues compréhensions de la matière. Parce que l'art se définit par le sentiment de l'observateur, c'est le véritable héritage de l'artistique. Et personne ne peut l'entourer, encore moins l'encercler.

A partir de telles impressions subjectives, une transformation est toujours possible. D'où cette histoire où l'art est le symbole du changement, de la découverte, de l'évasion, de la liberté malgré tout. Et le scénario de l’idée finit par susciter à la fois la surprise, l’hilarité et la confusion.

Sergio a acheté un tableau moderne pour une grosse somme d'argent. Marcos déteste ça et ne peut pas croire qu'un de ses amis aime un tel travail. Ivan essaie, sans succès, d'apaiser les deux parties. Si votre amitié est basée sur un accord mutuel tacite, que se passe-t-il lorsqu'une personne fait quelque chose de complètement différent et inattendu ?

La question est : êtes-vous qui vous pensez être ou êtes-vous ce que vos amis pensent que vous êtes ? Cette éblouissante comédie de Yasmina Reza a été créée à Paris à la Comédie des Champs-Elysées en octobre 1994, où elle a duré 18 mois ; à Berlin, au Théâtre Schaubühne en octobre 1995 ; à Londres, au Wyndham's Theatre en octobre 1996 ; en Nueva York, en el Royal Theatre en marzo de 1998, y en Madrid, en el Teatro Marquina en septiembre de 1998, en una versión dirigida por Josep Maria Flotats que se alzó con cuatro premios Max y algunos de los más prestigiosos galardones de nuestro Pays.

Art, par Yasmina Reza

Heureux l'heureux

Je suis moi et ce que je baise. Une maxime légèrement retouchée pour préciser ce qu'est le sexe en nous en tant que manifestation de l'ultime pulsion de vie. Car la recherche de cette "petite mort" qu'est la sortie de l'orgasme est toujours faussée par la raison, par la morale, par toutes sortes de conditions qui nous exposent à vivre cette rencontre de la passion la plus physique avec le spirituel de la manière la plus insoupçonnée. ...

Affaires extraconjugales, tendances sadomasochistes, insatisfactions sexuelles et fantasmes consommés, ruptures, déceptions et aussi fins heureuses. Yasmina Reza tisse magistralement les histoires de la vie de dix-huit personnages qui semblent n'avoir rien en commun.

Mais au fur et à mesure que le lecteur est hypnotisé par les voix qui composent l'intrigue, il découvrira leurs interrelations inattendues et surprenantes. Ainsi, la routine conjugale de Pascaline et Lionel Hutner est interrompue lorsqu'ils découvrent que l'obsession de leur fils pour Céline Dion est devenue pathologique.

Et, à son tour, son psychiatre, Igor Lorrain, vit des retrouvailles passionnées avec un jeune amour, Hélène, qui est mariée à Raoul Barnèche, un bridgeur professionnel capable de s'enrager au point de manger une lettre... Si quelque chose tient debout dans le style de Reza, c'est sa capacité à construire une polyphonie mélodique, une écriture qui se déploie magistralement en de multiples variations, où le lecteur perçoit avec une parfaite clarté la voix de chacun de ses protagonistes.

Dans ce roman choral, l'auteure française ouvre la voie aux âmes de ses personnages, qui révèlent leurs phobies et philias sentimentales et sexuelles. Comme Schopenhauer Sur le traîneau, le roman est une dissection cynique, grossière et parfois hilarante de la nature humaine, mais aussi une réflexion poignante sur la brièveté de notre passage dans la vie et l'importance d'assumer une existence pleine.

Heureux l'heureux

Sur le traîneau de Schopenhauer

Citer Schopenhauer est un accomplissement pour tout pessimiste qui se respecte. Parce que le nihilisme de Nietzsche c'est déjà trop alors que le bon vieux Schope maintient toujours son élégant fatalisme. Mais c'est ce qu'il y a, ce sont nos références et on s'y accroche pour laisser place à des phases vitales ou des croyances à consolider...

Ariel Chipman, professeur de philosophie qui a consacré sa vie à proclamer l'impératif de la jouissance de la vie, tombe dans une dépression. Nadine Chipman, sa femme, commence à en avoir marre de son mari et se demande pourquoi ne pas lui être infidèle.

Serge Othon Weil, l'ami intime du couple, affirme avoir compris que s'interroger sur la vie dans son ensemble n'a pas de sens et rejette toute trace de transcendance. Et le psychiatre d'Ariel fulmine contre la sentimentalité. Mais ce qu'ils ont tous vécu, c'est ce moment où notre existence semble irrémédiablement vidée de son sens. Et puis un flot de questions nous montre que le monde n'est pas tel que nous l'avons connu. C'est le moment infime où nous nous savons être des êtres voués à la mort...

Sur le traîneau de Schopenhauer
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